Les 11 mentions obligatoires sur une annonce de location
Publié le 31/01/2025
Lors de la mise en location d’un logement en France, certaines informations doivent obligatoirement figurer sur l’annonce afin d’assurer la transparence et protéger le locataire.
- Type de location : préciser s’il s’agit d’une location vide, meublée ou saisonnière.
- Surface habitable : indiquer la superficie en mètres carrés selon la loi Boutin (hors annexes comme caves ou garages).
- Localisation : mentionner au minimum la commune et le quartier du logement.
- Montant du loyer : préciser le loyer mensuel hors charges ainsi que le montant et le mode de récupération des charges (forfait ou provisions avec régularisation).
- Dépôt de garantie : indiquer son montant, qui est limité à un mois de loyer hors charges pour une location vide et deux mois pour une location meublée.
- Honoraires d’agence (si applicable) : si le logement est loué via une agence, les frais à la charge du locataire doivent être précisés (visite, dossier, bail).
- Diagnostic de Performance Énergétique (DPE) : l’étiquette énergie doit être affichée pour informer sur la consommation énergétique du logement.
- Encadrement des loyers : dans les zones concernées, il faut mentionner le loyer de référence et le loyer majoré imposés par la réglementation.
- Mode de chauffage : préciser s’il s’agit d’un chauffage individuel ou collectif, au gaz, électrique, etc.
- Date de disponibilité : informer le locataire de la date à laquelle le logement sera libre.
- Mention "logement décent" : garantir que le logement respecte les critères de salubrité et de sécurité imposés par la loi.
Le non-respect des mentions obligatoires sur une annonce de location peut entraîner des sanctions financières et juridiques. Le bailleur ou l’agence risque une amende jusqu’à 15 000 € en cas d’informations manquantes (DPE, surface, encadrement des loyers…). Un loyer excessif peut être contesté et donner lieu à un remboursement. Une annonce trompeuse expose le propriétaire à des poursuites pour publicité mensongère. Enfin, un locataire mal informé peut demander la révision du loyer, voire l’annulation du bail, ce qui peut compliquer la mise en location du bien.